Premier bilan de PA 14-17, AGORA n’est pas d’accord avec l’OFAG
Pas de surprise : l’autosatisfaction est de mise à l’OFAG. Et pourtant, on est loin des prévisions annoncées dans le message au Parlement de 2012, avec par exemple une contribution de transition prévue à plus de 70% (47% en 2014) ou des contributions à la qualité du paysage de 30 millions de francs (70 mio en 2014). Si l’augmentation des contributions en montagne et en zone d’estivage est positive, il faut bien admettre que la plaine est le parent pauvre de la réforme, quand bien même cette région a enregistré une progression importante des surfaces de promotion de la biodiversité au détriment des surfaces de céréales fourragères, en constante diminution. L’OFAG annonce d’ailleurs que le renforcement comparatif des grandes cultures n’est pas encore évaluable. C’est le refus de voir que PA 14-17, c’est trop d’écologie et moins de production. Pour AGORA, un bilan après seulement une année est prématuré, surtout au vu des bonnes conditions de 2014 qui ont occulté en partie les effets négatifs de la nouvelle politique agricole. L’OFAG continue à faire preuve d’autisme face à certaines réalités de terrain et face à ce qui se dit dans les campagnes.